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=> Sur le quartier Michelet, nous proposons de privilégier le renouvellement urbain par des formes urbaines équivalentes à l’existant (hauteur, surface de plancher, emprise au sol…), permettant de conserver un nombre de logements correspondant aux capacités des équipements publics existants. Le quartier Michelet voit son nombre de logements fortement augmenter sur une période très courte : 153 logements pour le projet sur l’ex-clinique des Chandiots, 660 logements pour le projet sur le site des Francs Rosiers, 30 logements sur la rue Saint Robert… Ce sont déjà quasi 3 murailles de Chine en équivalent logements qui sont implantées dans le quartier. Alors que de nombreux propriétaires se font démarcher par des promoteurs immobiliers et qu’il se parle de projets à 100 logements en plein cœurs d’îlots, des questions de saturation et de transfiguration du quartier se posent. En effet, les équipements publics sont-ils en capacité d’accueillir cette population? Alors que le plan de circulation et les stationnements publics existants sont déjà soumis à une forte pression notamment en lien avec l’activité économique et étudiante du secteur, qu’en sera-t-il par la suite?

=> Nous proposons de protéger l'identité du quartier Michelet en conservant son patrimoine à travers une réglementation des hauteurs, de l’emprise au sol et en proposant une densification douce qui préserve les cœurs d'îlots végétalisés. Situé dans la continuité du vieux Montferrand, le quartier Michelet participe à la lecture patrimoniale du paysage urbain de Clermont-Ferrand. Le tissu du faubourg s’est constitué progressivement, en gardant les traces des activités passées : agricoles et maraîchères avec la présence de murs, de granges, de potagers ; ouvrière, économique et sociale avec les cités Michelin. L’ensemble présente une identité architecturale forte issue de l’entre-deux guerres et de l'après-guerre (école Michelet / pharmacie Place de la Fontaine / maisons individuelles). L’ensemble de ce tissu urbain présente une cohérence, tant par son gabarit avec un maximum de R+4 sur l’avenue de la République, décroissant en hauteur passé ce premier niveau pour privilégier en cours de bourg les maisons individuelles en R+1, que par son emprise au sol qui laisse un accès important à la pleine terre. Le PLU actuel ne protège pas ce secteur sur ses caractéristiques uniques sur la

=> Nous proposons de sanctuariser les zones de pleine terre et espaces végétalisés sur le quartier Michelet afin de conserver et développer cette trame de fraîcheur et de biodiversité. Le quartier Michelet bénéficie d'espaces végétalisés constitués de jardins d'agréments et de jardins potagers présents tant dans le tissu des cités Michelin à l'Ouest que dans le tissu de faubourg. L'ensemble propose une continuité d'espaces de pleine terre sur lesquels peut venir s'installer une trame verte continue accueillant une forte biodiversité, y compris des espèces protégées. De plus, cette trame participe à lutter contre les îlots de chaleur en période de canicule, dans l'un des secteurs les plus chauds de la métropole malgré la présence importante de publics vulnérables (école, crèche, hôpitaux, maisons de retraite…).

Je suis d'accord avec vous : il faut sanctuariser les espaces de pleine terre qui restent sur le quartier.